Direction de la séance |
Projet de loi Programmation militaire pour les années 2024 à 2030 (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 740 , 739 , 726, 730) |
N° 111 21 juin 2023 |
AMENDEMENTprésenté par |
|
||||||||
Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain Article 2 (RAPPORT ANNEXÉ) |
Alinéa 105, deuxième phrase
Compléter cette phrase par les mots :
mais aussi avec les États-membres d’Europe centrale, orientale et du Nord-Est qui tendent à devenir incontournables pour développer la base industrielle et technologique de défense européenne
Objet
Selon de nombreux observateurs, la guerre en Ukraine aurait accéléré le déplacement du centre de gravité de l’Europe vers l’Est, mouvement amorcé par le Brexit qui a privé l’Union européenne d’une force d’équilibre majeure à l’Ouest. Le conflit a, à tout le moins, élargi la vision d’une Europe centrée sur son « noyau dur » composé des membres historiques, à une Europe plus inclusive. Les pays d’Europe centrale et orientale (notamment les baltes, la Tchéquie, la Slovaquie, la Roumanie ou encore la Pologne) se retrouvent au cœur de la nouvelle donne géostratégique. Les ministres polonais et tchèque ont d’ailleurs été les premiers à se rendre à Kiev dès la mi-mars.
Ils représentent la frontière Est de l’Union européenne, qui se renforce militairement face à la menace russe. Plusieurs d’entre eux montent en puissance. À titre d’exemple, l’Estonie entend devenir un acteur majeur du cyberespace ; la République tchèque renforce ses capacités industrielles ; la Pologne annonce double son budget militaire en 2023 pour atteindre 4 % du PIB…
Il convient donc de prendre en compte cette évolution dans notre politique partenariale européenne et de renforcer nos efforts pour mener des projets capacitaires communs avec l’ensemble de nos partenaires européens.