Direction de la séance |
Projet de loi PLFRSS pour 2023 (1ère lecture) (n° 368 , 375 , 373) |
N° 3693 1 mars 2023 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mme de MARCO, M. GONTARD, Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL et MM. BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE, LABBÉ, PARIGI et SALMON ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2 TER |
Après l'article 2 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le chapitre 7 du titre III du livre I du code de la sécurité sociale est complété par une section ... ainsi rédigée :
« Section ...
« Soutien à la Caisse nationale d’assurance vieillesse
« Art. L. 137-42. – Il est créé une contribution sur les robots conversationnels utilisés par les entreprises.
« Son taux mensuel est fixé, pour chaque robot, à 6,9 % de la valeur brut produite et pour un maximum de 103 euros par mois.
« La contribution est affectée à la Caisse nationale d’assurance vieillesse telle que mentionnée à l’article L. 222-1 du code de la sécurité sociale. »
Objet
La richesse produite par les robots est une chance et doit être mise au service de l’ensemble de la population. Le remplacement des emplois de téléconseillers par des robots permet une rentabilité plus importante. Il est légitime, en contrepartie, qu’une petite partie de la richesse produite en économisant sur le coût du travail soit reversée pour contribuer à notre système de sécurité sociale. En effet, selon l’OCDE, 16% des emplois en France sont exposés à un risque élevé d’automatisation. C’est autant de cotisations sociales en moins.
Ainsi, cet amendement vise à créer une contribution au profit de la Caisse nationale d’assurance vieillesse sur la richesse produite par les robots conversationnels. Dans un souci d’équilibre économique et afin de ne pas désinciter à l’investissement, le plafond de cette contribution est fixé à 103 euros par mois. Ce montant correspond à la cotisation vieillesse moyenne payée par l’employeur d’un téléconseiller en début de carrière.