Direction de la séance |
Projet de loi PLFRSS pour 2023 (1ère lecture) (n° 368 , 375 , 373) |
N° 1146 rect. bis 3 mars 2023 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mme LUBIN ARTICLE 1ER |
Alinéas 1 et 2
Supprimer ces alinéas.
Objet
Cet amendement vise à ne pas fermer le régime spécial de retraite de la RATP.
M. Patrick Pouyanné", PDG de TotalEnergies, super-profiteur, qui perçoit un salaire de 6 millions, pourra percevoir une retraite annuelle de 750 000 €. Mais les nantis, les privilégiés, ce sont les conducteurs de la RATP !
Les horaires atypiques, la fréquence des astreintes ou encore l’usure physique affectent la condition physique et mentale des travailleurs. Ce n’est pas un luxe que de prendre en compte divers critères de pénibilité : c’est avant tout une mesure de justice sociale. Ainsi, plutôt que de niveler les droits des salariés par le bas en supprimant les régimes spéciaux, nous estimons au contraire que l’ensemble des salariés exposés à la pénibilité doivent partir plus tôt à la retraite.
Le transports franciliens, métro, RER comme bus, connaissent des sous-effectifs de conducteurs qui ont largement dégradé les conditions de transports ces derniers mois pour les habitants de la région parisienne.
Pyramide des âges assez défavorables, conditions de travail dégradées (horaires décalés, problèmes de circulation, incivilités, insécurité...), absentéisme qui a progressé dans un métier déjà en tension, concurrence entre les métiers notamment avec ceux de la logistique, image peu attrayante des métiers... tous ces facteurs de difficultés de recrutement vont être largement accentuées par la fin du régime spécial de la RATP, alors que 6600 embauches sont prévues cette année pour répondre aux besoins des transports publics franciliens.
Comment recruter quand on réduit encore l’attractivité des métiers ?