Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2023 (1ère lecture) SECONDE PARTIE MISSION ÉCONOMIE (n° 114 , 115 , 116, 119) |
N° II-185 21 novembre 2022 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. SALMON, BREUILLER, BENARROCHE, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI et Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL Article 27 (crédits de la mission) (État B) |
Modifier ainsi les crédits des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
| + | - | + | - |
Développement des entreprises et régulation dont titre 2 | 30 000 000 |
| 30 000 000 |
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Plan France Très haut débit |
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Statistiques et études économiques dont titre 2 |
| 30 000 000 |
| 30 000 000 |
Stratégies économiques dont titre 2 |
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Financement des opérations patrimoniales en 2023 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État » |
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TOTAL | 30 000 000 | 30 000 000 | 30 000 000 | 30 000 000 |
SOLDE | 0 | 0 |
Objet
Cet amendement vise à restaurer le Fonds d’intervention pour la sauvegarde de l’artisanat et du commerce (Fisac) et à le doter de 30 millions d’euros pour répondre au mieux aux difficultés des petits commerces et des artisans dans les territoires les plus fragiles.
Le FISAC joue depuis 1989 un rôle central pour lutter contre la désertification économique et commerciale en zone rurale et la dévitalisation des centres-villes.
Il est maintenant un levier financier identifié par l’ensemble des acteurs, et le plus à même d’offrir un soutien adapté aux commerces et aux artisans en milieu rural.
En ces temps particulièrement difficiles pour le tissu des très petites entreprises, il convient d’insister sur la nécessité d’accompagner financièrement la modernisation des commerces (transformation, sécurisation, accessibilité, travaux d'économie d'énergie ) et d’aider les artisans à développer de nouveaux outils, notamment numériques (site internet, ventes à distance, etc. ).
Les programmes « Actions cœur de ville » ou « Petites villes de demain » ne concernent finalement que peu de communes et ne répondent pas spécifiquement aux besoins d’aide du commerce et de l’artisanat.
Comme le soulignait les rapporteurs spéciaux en commission des finances, aucun dispositif régional ou national ne relaye la suppression du FISAC, c’est pourquoi il nous parait primordial de le maintenir afin de continuer à pouvoir réellement financer un certains nombre d’actions territoriales.
Cette hausse des crédits sur l'action 23 du programme 134 serait gagée à due concurrence sur l’action n° 09 « Pilotage, soutien et formation initiale » du programme 220 « Statistiques et études économiques ».