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Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2022

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 162 , 163 , 166)

N° II-26

19 novembre 2021


En attente de recevabilité financière

 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  

M. BOURGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 51


Après l’article 51

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les rémunérations versées aux membres des associations agrées au titre de l’article L. 1114-1 du code de la santé publique dans le cadre d’un mandat de représentation sont exonérées de l’impôt sur le revenu dans la limite du montant annuel du salaire minimum de croissance. Cette disposition s’applique au représentant associatif personnellement imposable ou au contribuable qui l’a à sa charge.

Objet

Les rémunérations des représentants d’usagers dans certaines instances étant assimilées à des revenus professionnels, celles-ci sont imposables et automatiquement prises en compte pour le calcul de l’ensemble des prestations : RSA, Allocation logement, AAH, pension d’invalidité,...

Une part non négligeable des membres associatifs qui assurent des mandats de représentants, bénéficient de prestations sociales ou d’assurance maladie telles que pension d’invalidité ou Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) et ont donc une situation financière précaire, avec en plus une diminution de leur prestation du fait de la prise en compte de ces revenus.

Par ailleurs, notamment pour les bénéficiaires d’une AAH et d’une majoration vie autonome (MVA), le cumul des revenus de représentants avec leur AAH, peut entrainer une perte financière sèche, du fait de la suppression de la MVA immédiate en cas de revenus professionnels, si la rémunération perçue est faible.

Cette situation entraine donc un renoncement de certains représentants à leurs mandats. Il est particulièrement injuste que ces mandats pénalisent financièrement des personnes qui s’investissent et qui ont une situation financière déjà fragile.

Aussi proposons-nous :

- qu'à l’instar d’autres revenus, tels que les revenus des apprentis ou des étudiants, d’exclure de la déclaration d’impôts les rémunérations inférieures à un plafond équivalent au smic annuel.

- que ces revenus devront parallèlement être exclus de l’ensemble des assiettes de ressources des différentes prestations.