Direction de la séance |
Projet de loi Confiance dans l'institution judiciaire (PJL) (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 835 , 834 ) |
N° 27 rect. bis 28 septembre 2021 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mmes BORCHIO FONTIMP, BELRHITI et BONFANTI-DOSSAT, MM. BONHOMME, BONNE et BOUCHET, Mmes BOURRAT et Valérie BOYER, MM. BURGOA et CHARON, Mme CHAUVIN et MM. Bernard FOURNIER, Henri LEROY, Cédric VIAL et GREMILLET ARTICLE 12 |
Alinéa 53, deuxième phrase
Remplacer cette phrase par deux phrases ainsi rédigées :
Dans des conditions fixées par décret, le produit du travail ainsi que l’ensemble des revenus des personnes majeures détenues qui ont été définitivement condamnées font l’objet d’un prélèvement pour frais d’entretien en établissement pénitentiaire. L’absence de ressources permettant de payer ces frais entraîne de plein droit la saisie de tous biens appartenant au détenu pour pouvoir procéder au règlement de ces frais.
Objet
Dépassant les 2 milliards d’euros, la prise en charge de la détention est un sujet sensible. Estimé à 100 € par prisonniers et par jour, ce coût représente pour les administrés une contrainte qu’ils supportent de moins en moins voire plus du tout.
Demande récurrente des administrés interrogés sur le projet de loi, il apparait difficilement compréhensible pour une majorité de français que le produit du travail des détenus ne soit pas en parti affecté aux frais d’entretien en établissement. Peu souvent solvables, il semble de bon sens que pour que leur réinsertion soit réussie, ils doivent démontrer certes une volonté mais aussi et surtout leur capacité à participer activement à la société.
Cet amendement propose donc que les détenus qui travaillent fasse l’objet d’un même traitement que tout autre français qui s’acquitte d’impôts locaux ou nationaux et reverse une partie à l’établissement qui l’encadre.