Direction de la séance |
Projet de loi de finances rectificative pour 2021 (1ère lecture) (n° 682 , 705 ) |
N° 322 28 juin 2021 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. BOCQUET, SAVOLDELLI et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste Article 5 (État B) |
Mission Plan d'urgence face à la crise sanitaire
I. – Créer le programme
Revalorisation des APL
II. – En conséquence, modifier ainsi les ouvertures de crédits des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
| + | - | + | - |
Prise en charge du chômage partiel et financement des aides d’urgence aux employeurs et aux actifs précaires à la suite de la crise sanitaire |
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Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire |
| 300 000 000 |
| 300 000 000 |
Renforcement exceptionnel des participations financières de l'État dans le cadre de la crise sanitaire |
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Compensation à la sécurité sociale des allègements de prélèvements pour les entreprises les plus touchées par la crise sanitaire |
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Matériels sanitaires pour faire face à la crise de la covid-19 |
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Revalorisation des APL | 300 000 000 | 300 000 000 | ||
TOTAL | 300 000 000 | 300 000 000 | 300 000 000 | 300 000 000 |
SOLDE | 0 | 0 |
Objet
Les auteurs de cet amendement souhaitent que soit augmenté le budget des APL conformément au vote de la proposition de loi du groupe CRCE par le sénat le 4 juin 2020 qui supprime le mois de carence et qui revient sur la désindexation des APL.
L’impact estimé de l’application de ces mesures est de 260 millions en année pleine pour la suppression du mois de carence et de 171 millions pour la ré-indexation des APL. Nous proposons donc de créer un nouveau programme intitulé « Revalorisation des APL » à hauteur de 300 millions permettant de couvrir ces dépenses jusqu’à la fin de l’année civile. Ces crédits sont prélevés sur le programme « Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire » ;
La règle de la recevabilité financière nous oblige à gager nos amendements afin, selon l’expression malheureuse, de ne pas « aggraver la charge publique ». Nous ne souhaitons bien évidemment pas retrancher les moyens accordés aux entreprises bénéficiant du fonds de solidarité. C’est pourquoi nous invitons le Gouvernement à lever le gage.