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Direction de la séance

Proposition de loi

Améliorer le système de santé par la confiance et la simplification

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 357 rect. , 356 )

N° 101

15 février 2021


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme PONCET MONGE, M. BENARROCHE, Mme BENBASSA, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et LABBÉ, Mme de MARCO, MM. PARIGI et SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2 QUATER


Après l’article 2 quater

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 162-8-1 du code de la sécurité sociale, il est inséré un article L. 162-8-… ainsi rédigé : 

« Art. L. 162-8-…. – Afin de favoriser la coordination des soins en lien avec le médecin, pendant et après la grossesse, toute assurée ou ayant droit enceinte peut déclarer à son organisme gestionnaire de régime de base de l’assurance maladie le nom de sa sage-femme référente. 

« Les modalités d’application du présent article sont définies par voie réglementaire. »

Objet

Le modèle périnatal français doit évoluer pour mieux répondre aux besoins et aux attentes des femmes mais aussi des professionnels. Un point clé est le renforcement du lien incontournable ville-hôpital aujourd’hui insuffisant en créant de véritables parcours coordonnés pour les femme enceintes au sein de chaque territoire.

Dans cet optique, cet amendement offre la possibilité à chaque femme enceinte de déclarer à l’assurance maladie une sage-femme référente qui tient à jour un dossier obstétrical complet : cela permettra d’aider à la construction du projet de naissance dans un climat de confiance, de faire le lien avec la maternité, de diminuer les passages aux urgences, de réguler l’offre de soin sage-femme en organisant des relais et de rendre effectif le volet anténatal du Programme d’Accompagnement du Retour à Domicile (PRADO) en organisant en amont les sorties de maternité, précoces ou non, des femmes et des nouveau-nés.

Cette mesure correspond aux recommandations du rapport des 1000 jours et de la HAS de 2012, dans une perspective de suivi global, de limiter le nombre d’intervenants et de coordonner les acteurs et le parcours, afin d’améliorer la continuité du suivi et la prévention en créant un espace de confiance.

Cette mesure correspond également à une attente des organisations représentatives des sages-femmes.