Direction de la séance |
Projet de loi Financement de la sécurité sociale pour 2021 (1ère lecture) (n° 101 , 107 , 106) |
N° 421 rect. bis 9 novembre 2020 |
AMENDEMENTprésenté par |
|
||||||||
MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER et CUYPERS, Mmes VENTALON et DI FOLCO, MM. HOUPERT, MILON, de LEGGE, CAMBON, SOL, VOGEL, SOMON et BURGOA, Mme DREXLER, MM. LAUGIER et GRAND, Mmes Nathalie GOULET et THOMAS, MM. Pascal MARTIN et CHEVROLLIER, Mme GOY-CHAVENT, MM. LAMÉNIE et MANDELLI, Mme VERMEILLET, M. LONGEOT, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. JANSSENS, SAUTAREL, ANGLARS et CAZABONNE, Mme CHAIN-LARCHÉ et M. CHARON ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13 BIS |
Après l’article 13 bis
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Les non-salariés agricoles mentionnés à l’article L. 722-4 du code rural et de la pêche maritime touchés par la sécheresse et ayant subi des pertes de récolte sur pied significative, peuvent opter, pour leurs cotisations et contributions de sécurité sociale dues au titre de l’année 2021, pour l’application des dispositions de l’article L. 731-16 du même code. Cette option est subordonnée à des conditions de mise en ?œuvre qui sont précisées par décret.
II. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Objet
Les agriculteurs ont subi depuis le mois d’avril un déficit de pluviométrie sans précédent. Cette situation a entraîné une moisson catastrophique et des répercussions désastreuses sur les productions végétales et animales.
Ces épisodes de sécheresse n’ont fait qu’aggraver la situation économique des exploitations agricoles déjà fortement fragilisées par la crise sanitaire du Covid-19.
En réponse à cette crise sanitaire, le Gouvernement a su entendre, en troisième loi de finances rectificative pour 2020, la nécessité et la cohérence d’une mesure permettant aux exploitants touchés par la crise du Covid-19, de régler leurs cotisations sociales, en 2020, sur la base d’une assiette forfaitaire « nouvel installé », pour faire coïncidence le montant des appels de cotisations, avec le faible niveau de leur trésorerie.