Direction de la séance |
Projet de loi de finances rectificative pour 2020 (1ère lecture) (n° 624 , 634 ) |
N° 973 rect. 16 juillet 2020 |
AMENDEMENTprésenté par |
|
||||||||
MM. LONGEOT, Pascal MARTIN et MOGA, Mme de la PROVÔTÉ et MM. WATTEBLED, de NICOLAY, LE NAY et GUERRIAU ARTICLE 19 |
Alinéa 1, première phrase
Remplacer le nombre :
500
par le nombre :
250
Objet
Cet amendement prévoit de renforcer le dispositif créer à l’article 19 qui vise à conditionner les prises de participation de l’APE au sein du capital des grandes entreprises à la souscription par ces dernières d’engagements en matière de transition écologique. Outre la nécessité de soutenir les entreprises, cet amendement entend favoriser la transition écologique qui apparaît tout aussi nécessaire. L’État a le devoir de protéger ses entreprises, mais il a également le devoir de protéger ses citoyens des crises écologiques à venir.
Cet amendement rejoint une partie de la proposition PT 6.1 de la Convention citoyenne pour le climat : Annualiser le reporting et l’étendre à toutes les organisations - champ d’émissions au scope 3 - Sanction pour non-réalisation en % du chiffre d’affaire.
Il permet de préciser le type d’entreprises concernées par le mécanisme de transparence et d’obligations environnementales mis en place par cet article. Par souci de logique fiscale, il paraît plus pertinent de renvoyer aux entreprises ou groupes d’entreprises de 250 millions d’euros de chiffre d’affaires. C’est en effet le seuil visé à l’impôt sur les sociétés pour différencier en particulier le taux facial de prélèvement sur les bénéfices (article 219-I alinéa 2 du Code général des impôts).