Direction de la séance |
Projet de loi Dispositions urgentes face à l'épidémie de covid-19 (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 454 , 453 , 444, 451) |
N° 73 rect. 26 mai 2020 |
AMENDEMENTprésenté par |
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M. SEGOUIN, Mme EUSTACHE-BRINIO, MM. VASPART, BRISSON et CUYPERS, Mme CHAUVIN, MM. DANESI et LEFÈVRE, Mme de CIDRAC, MM. SAURY et REGNARD, Mme DEROMEDI, MM. BONNE et CAMBON, Mme DUMAS, MM. MILON, FRASSA et RAPIN, Mme GRUNY, M. HUSSON, Mmes THOMAS et CHAIN-LARCHÉ, MM. VOGEL et GILLES, Mme MORHET-RICHAUD et MM. GREMILLET et Jean-Marc BOYER ARTICLE 1ER |
Alinéa 6
Après les mots :
à l’activité partielle
insérer les mots :
, à compter du 1er septembre 2020
Objet
Cet amendement a pour objet de préciser la date à compter de laquelle le gouvernement est habilité à modifier les conditions d’accès au chômage partiel en la fixant au 1er septembre prochain afin de tenir compte du retour très progressif à la normale de l’activité économique.
A ce jour, le gouvernement prévoit de reconfigurer dès le 1er juin prochain les conditions d’accès à ce dispositif et d’augmenter, dès cette date, le reste à charge pour de nombreuses entreprises.
Je partage l'idée de réduire l’intensité de l’effort financier consenti par l’Etat pour soutenir les entreprises françaises et leurs salariés. Néanmoins, le rythme envisagé n'est pas le bon si nous voulons limiter les conséquences en termes d’emploi.
Compte tenu du rétablissement très progressif, nous le constatons quotidiennement, de l’activité dans de très nombreux secteurs d’activité, cet amendement propose de maintenir le dispositif de chômage partiel en l’état jusqu’au 1er septembre 2020 afin de prendre en compte la période estivale traditionnellement peu propice à un rebond de l’activité et dans le même temps de préserver l’emploi.