Direction de la séance |
Projet de loi Dispositions urgentes face à l'épidémie de covid-19 (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 454 , 453 , 444, 451) |
N° 113 rect. bis 26 mai 2020 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mmes ESTROSI SASSONE et Laure DARCOS, M. LELEUX, Mmes MICOULEAU et NOËL, M. GRAND, Mme DURANTON, MM. BONHOMME, DUFAUT, MOUILLER, MANDELLI et REICHARDT, Mme DEROCHE, M. DAUBRESSE, Mmes LAMURE, BRUGUIÈRE et IMBERT, MM. Daniel LAURENT, Bernard FOURNIER, KAROUTCHI, PIEDNOIR, SOL, SCHMITZ, PIERRE, BABARY, GENEST, CARDOUX, PANUNZI, BASCHER et CHARON, Mme DI FOLCO, MM. DARNAUD et CHATILLON, Mme RAIMOND-PAVERO, M. BAZIN, Mmes MALET et LANFRANCHI DORGAL, M. GROSPERRIN, Mmes TROENDLÉ et Frédérique GERBAUD, MM. LAMÉNIE et LONGUET, Mme BONFANTI-DOSSAT, M. POINTEREAU, Mme CANAYER et M. CALVET ARTICLE 1ER |
Alinéa 6
Après les mots :
à l’activité partielle
insérer les mots :
, à compter du 1er septembre 2020
Objet
Cet amendement propose de préciser la date à compter de laquelle le gouvernement est habilité à modifier les conditions d’accès au chômage partiel en la fixant au 1er septembre prochain afin de tenir compte du retour progressif à la normale de l’activité économique.
A ce jour, le Gouvernement prévoit de reconfigurer dès le 1er juin prochain les conditions d’accès à ce dispositif et d’augmenter, dès cette date, le reste à charge pour de nombreuses entreprises.
Si la nécessité de réduire l’intensité de l’effort financier consenti par l’Etat pour soutenir les entreprises françaises et leurs salariés n’est pas contestable pour la dépense publique, le rythme envisagé est trop rapide pour ne pas avoir de conséquences sur les emplois de certains secteurs. Il placera certaines entreprises face à des arbitrages difficiles entre le maintien des compétences dans l’entreprises et viabilité financière.
Compte tenu du rétablissement progressif de l’activité dans de très nombreux secteurs d’activité, cet amendement propose de maintenir le dispositif de chômage partiel en l’état jusqu’au 1er septembre prochain afin de passer le cap de l'été, une saison traditionnellement peu propice à un rebond de l’activité, et de préserver l’emploi.