Direction de la séance |
Proposition de loi Mineurs vulnérables sur le territoire français (1ère lecture) (n° 311 , 448 , 450) |
N° 2 24 mai 2020 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mme MEUNIER, MM. DAUDIGNY, SUEUR, LECONTE et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain ARTICLE ADDITIONNEL AVANT TITRE IER : RENFORCER LA PRISE EN COMPTE DE L'INTÉRÊT DES MINEURS DÉLAISSÉS ET DES PUPILLES D'ÉTAT |
Avant le Titre Ier
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 112-4 du code de l’action sociale et des familles est complété par une phrase ainsi rédigée : « Son éducation est assurée sans recours aux violences physiques ou psychologiques. »
Objet
La loi du 10 juillet 2019 relative à l'interdiction des violences éducatives ordinaires a inscrit dans le Code Civil que l'autorité parentale s'exerce sans violences physiques ou psychologiques.
Dans son avis 18-28 du 19 novembre 2018 relative à cette même proposition de loi, le défenseur des droits soulignait l'utilité de l'évolution du code civil mais énonçait également la nécessité de décliner ces dispositions dans les codes de l'éducation, d'une part, et de l'action sociale et des familles d'autre part. Il rappelait ainsi dans son rapport de 2019 intitulé « Enfance et violences, la part des institutions publiques » : « l’interdiction des châtiments corporels et traitements humiliants doit également être inscrite dans le code de l’éducation et le code de l’action sociale et des familles.». Il convient donc de reprendre la formulation inscrite dans le code civil, fruit d'un travail de consensus des parlementaires et des membres de la communauté éducative, pour l'inscrire dans le code de l'action sociale et des familles.