Direction de la séance |
Projet de loi Organisation du système de santé (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 525 , 524 , 515, 516) |
N° 23 rect. 3 juin 2019 |
AMENDEMENTprésenté par |
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M. SEGOUIN, Mme EUSTACHE-BRINIO, MM. BRISSON et LONGUET, Mme MORHET-RICHAUD, MM. REVET et MORISSET, Mme DEROMEDI, MM. GENEST, PERRIN, RAISON, PONIATOWSKI et MEURANT, Mme PROCACCIA, MM. MANDELLI, BONNE, LAMÉNIE, PELLEVAT et CUYPERS, Mmes CANAYER, Anne-Marie BERTRAND et RENAUD-GARABEDIAN et M. GREMILLET ARTICLE 2 |
Alinéa 3, seconde phrase
Après le mot :
nationales
insérer les mots :
et à la validation d’un stage en médecine générale d’une durée de trois mois
Objet
Cet amendement propose de revaloriser et redynamiser la médecine générale en rendant obligatoire la participation de l’étudiant à un stage en médecine générale d’une durée de 3 mois minimum conditionnant la validation du second cycle d’études. Il a pour avantages de faire découvrir la profession à l’étudiant tout en lui apportant une expérience utile.
C’est aujourd’hui un étudiant sur cinq qui ne découvre pas la médecine générale et qui effectue l’intégralité de son externat en centre hospitalier. Pour renforcer l’intérêt pour la médecine générale et lutter contre la désertification médicale, il est nécessaire de développer des stages en médecine générale dès le deuxième cycle des études médicales. L’attractivité de la profession pourra se renforcer par un accès généralisé à ces stages de deuxième cycle, ce qui n’est malheureusement pas acquis dans toutes les facultés malgré l’obligation règlementaire. Seuls 82 % des étudiants de deuxième cycle peuvent en effet y avoir accès.
L’intérêt de cet amendement est donc de lutter contre la désertification médicale en donnant envie aux étudiants de choisir la médecine générale, et notamment de s’installer en zone rurale.