Direction de la séance |
Projet de loi Orientation des mobilités (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 369 , 368 ) |
N° 294 rect. 19 mars 2019 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mme MORHET-RICHAUD, MM. DUFAUT, CHAIZE, VASPART, Daniel LAURENT, VIAL et BASCHER, Mme LASSARADE, MM. Bernard FOURNIER et BONNE, Mme DEROMEDI, MM. SAVIN et CHARON, Mme GRUNY, M. LE GLEUT, Mme DURANTON, M. MILON, Mme IMBERT, M. REGNARD, Mme NOËL, MM. Jean-Marc BOYER, LONGUET et GREMILLET et Mmes LAMURE et BERTHET Article 1er A (RAPPORT ANNEXÉ) |
Rapport annexé, alinéa 75, après la première phrase
Insérer une phrase ainsi rédigée :
Le tableau 6 est complété par A51 (achèvement) dans les opérations routes.
Objet
Le présent amendement vise à finaliser la réalisation du tronçon autoroutier manquant, entre les départements de l’Isère et celui des Hautes-Alpes, maillon essentiel de l’axe routier majeur entre le nord et le sud de l’Europe. En effet, il ne figure pas dans la programmation du scénario n°2 proposé par le Conseil d’orientation des infrastructures, qui fait référence dans le rapport annexé au présent projet de loi. Depuis 1987, date de l’annonce d’une autoroute entre Grenoble et Sisteron, les décisions gouvernementales n’ont pas permis de finaliser cette liaison pourtant stratégique visant à, délester la vallée du Rhône, relier les Alpes du nord aux Alpes du Sud et réaliser une continuité autoroutière entre la Mer du nord et la Méditerranée.
L’inclusion de l’achèvement de l’A51 entre le Col du Fau où elle arrive actuellement et les Hautes-Alpes, est parfaitement cohérent avec les objectifs du projet de loi d’orientation des mobilités. En effet, cet aménagement d’une longueur inférieure à 100 kilomètres contribuera à finaliser un grand itinéraire routier. Il participera à fluidifier les échanges entre les régions Rhône Alpes Auvergne et Sud Provence Alpes Côte d’Azur, tout en sécurisant les réseaux du quotidien. Il renforcera les liens avec l’agglomération grenobloise et soutiendra l’activité économique et le maintien de l’emploi dans un des territoires français les moins peuplé (140 000 habitants) largement tourné vers le tourisme qui souffre d’un enclavement géographique et de difficultés de mobilité.