Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2019 (1ère lecture) PREMIÈRE PARTIE (n° 146 , 147 , 148, 149, 150, 151, 152, 153) |
N° I-541 rect. 22 novembre 2018 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mme LAVARDE, MM. RAPIN, PELLEVAT et PEMEZEC, Mme MORHET-RICHAUD, MM. KERN, BASCHER et CARDOUX, Mme LOPEZ, MM. COURTIAL, SIDO, de NICOLAY, LONGUET, MOUILLER, BABARY, LEFÈVRE et DAUBRESSE, Mme DEROMEDI, M. KAROUTCHI, Mme GRUNY, MM. GROSDIDIER, CHEVROLLIER, PIEDNOIR, GREMILLET et SAVIN, Mmes BORIES et BERTHET et MM. Henri LEROY, VOGEL, REVET et MOGA ARTICLE 12 |
I. – Alinéa 11
Rétablir le a dans la rédaction suivante :
a) Au deuxième alinéa du a quinquies du I, le taux : « 12 % » est remplacé par le taux « 5 % » ;
II. – Alinéas 12 à 19
Supprimer ces alinéas.
Objet
Le PLF 2019 envisage une dé-neutralisation de la quote-part de frais et charges imposable à raison des plus-values de cession de titres de participation au sein des groupes intégrés (actuellement taxées à 0 %). La quote-part de frais et charges passerait corrélativement de 12% à 5% pour l’ensemble des entreprises (y compris hors intégration fiscale).
Lors de l’examen du texte à l’Assemblée Nationale, les députés ont toutefois maintenu la taxation d’une quote-part de 12%, sauf pour les cessions intra-groupe pour lesquelles ils ont maintenu le taux de 5% proposé par le gouvernement.
Comme indiqué par le ministre de l’Economie au cours du débat, la France est le seul pays à taxer à un tel taux. Dans les autres pays européens, ces entreprises sont majoritairement totalement exonérées (Belgique, Espagne, Luxembourg, Royaume-Uni) ou soumises à un taux de 5 % au plus (Allemagne, Italie). La proposition du gouvernement permettait d’améliorer la compétitivité de nos entreprises.
Il convient donc de revenir au projet initial du gouvernement. Il en va de l’attractivité de la France : les plus-values ne sont pas du tout taxées dans de nombreux pays.