Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances rectificative pour 2018 (1ère lecture) (n° 121 , 129 ) |
N° 13 rect. 19 novembre 2018 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. CAMBON, PERRIN, BOCKEL, ALLIZARD, GUERRIAU Article 5 (État B) |
Mission « Défense »
I. – Modifier ainsi les ouvertures de crédit des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
| + | - | + | - |
Environnement et prospective de la politique de défense |
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Préparation et emploi des forces |
| 404 190 031 |
| 404 190 031 |
Soutien de la politique de la défense dont titre 2 |
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Équipement des forces |
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TOTAL |
| 404 190 031 |
| 404 190 031 |
SOLDE | - 404 190 031 | - 404 190 031 |
II. – Modifier ainsi les annulations de crédit des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
| + | - | + | - |
Environnement et prospective de la politique de défense |
| 20 000 000 |
| 20 000 000 |
Préparation et emploi des forces |
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Soutien de la politique de la défense dont titre 2 |
| 65 000 000 |
| 65 000 000 |
Équipement des forces |
| 319 190 031 |
| 319 190 031 |
TOTAL |
| 404 190 031 |
| 404 190 031 |
SOLDE | - 404 190 031 | - 404 190 031 |
Objet
Le projet de loi de finances rectificatif laisse à la charge de la mission « Défense » le financement des opérations extérieures et des missions intérieures.
Or, l’article 4 des lois de programmation militaire du 18 décembre 2013 et du 13 juillet 2018 ont prévu, à l’initiative de la commission des affaires étrangères et de la défense, et sur un vote quasi unanime du Sénat, un financement interministériel de ces surcouts.
Cet amendement, en annulant les ouvertures et annulations de crédits au sein de la mission « Défense », afin de revenir au financement interministériel, vise à rappeler au Gouvernement les dispositions des LPM votées par le Parlement.
En effet, alors que la provision OEX-MISSINT, progressivement sincérisée, sera sans doute encore insuffisante en 2019, les déclarations du ministre de l’action et des comptes publics le 12 novembre à l’Assemblée nationale ne lassent pas d’inquiéter : « Respectera-t-on la loi, en l’espèce la loi de programmation militaire ? La réponse est oui. (…). Je ne me permettrais pas de porter un jugement sur la démission du grand soldat qu’est le général Pierre de Villiers, mais nous pourrions tout de même nous accorder sur le fait que cette démission n’avait aucun rapport avec le budget de la défense. » (Journal officiel des débats, Assemblée Nationale).