Direction de la séance |
Projet de loi Financement de la sécurité sociale pour 2019 (1ère lecture) (n° 106 , 111 , 108) |
N° 224 rect. bis 12 novembre 2018 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. CHASSEING, DECOOL, CAPUS, GUERRIAU, WATTEBLED, FOUCHÉ, Alain MARC et LAGOURGUE, Mme MÉLOT, MM. BONHOMME, LOUAULT, HURÉ et MAGRAS, Mme MALET, M. NOUGEIN, Mme LOPEZ, MM. Loïc HERVÉ, del PICCHIA et Henri LEROY, Mme PERROT et MM. GREMILLET et GABOUTY ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 39 BIS |
Après l'article 39 bis
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après le deuxième alinéa de l’article L. 3121-2 du code de la santé publique, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Le médecin traitant propose tous les ans à ses patients ayant atteint leur majorité sexuelle un dépistage du virus de l'immunodéficience humaine et des infections sexuellement transmissibles. »
Objet
Cet amendement vise à associer le médecin traitant aux politiques de prévention et de dépistage du virus de l’immunodéficience humaine et des infections sexuellement transmissibles. En effet, ce dernier assure un lien de proximité avec ses patients, à qui il proposera un dépistage régulier.
Selon le Conseil national du Sida et des hépatites virale, « la fréquence des infections sexuellement transmissibles (IST) en général, de l’infection par le VIH en particulier, est élevée et continue à augmenter chez les jeunes ». On observe depuis quelques années une augmentation du nombre de nouveaux cas, ou incidence, d’IST chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans, y compris chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans. Les données sur l'utilisation du préservatif « renforcent l’observation selon laquelle le VIH n’est plus au centre des comportements de prévention ». Or, on estime à 25 000 le nombre de personnes en France qui ignorent leur séropositivité. Cet amendement vise à engager une première étape dans le déploiement d'une véritable politique de sensibilisation et de dépistage, associant les médecins généralistes.