Direction de la séance |
Projet de loi Programmation militaire pour les années 2019 à 2025 (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 477 , 476 , 472, 473) |
N° 50 18 mai 2018 |
AMENDEMENTprésenté par |
|
||||||||
Mme PRUNAUD et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste Article 2 (RAPPORT ANNEXÉ) |
Rapport annexé
I. – Alinéa 45
Supprimer les mots :
, au travers d’un degré de dépendance mutuelle consentie adaptée aux technologies concernées
II. – Alinéa 123, seconde phrase
Supprimer cette phrase.
III. – Alinéa 262, deuxième phrase
Supprimer les mots :
et pour accompagner les exportations (400 sur 2019-25).
IV. – Alinéa 381
1° Supprimer les mots :
les rapprochements industriels susceptibles de consolider la base industrielle et technologique de défense (BITD) à un niveau européen seront
2° Remplacer le mot :
encouragés
par le mot :
encouragées
V. – Alinéas 383 à 386
Supprimer ces alinéas.
VI. – Alinéa 441
Supprimer les mots :
et de mieux intégrer dans les projets les perspectives d’exportation
VII. – Alinéa 499
Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :
Ce rapport fait l’objet d’un débat suivi d’un vote au Parlement en séance plénière. Le Gouvernement veillera par ailleurs à demander l’inscription à l’ordre du jour du Parlement d’un débat non suivi d’un vote lors de la signature de gros contrats de vente, impliquant la France sur de nombreuses années et engageant des flux financiers importants.
Objet
Sous la dernière présidence, l’exportation d’armements a fait l’objet d’une priorisation politique afin d’équilibrer la balance commerciale de la France. S’il n’est pas question d’arrêter la production de cette industrie, il convient de s’interroger sur les leviers utilisés pour multiplier par trois les ventes d’armement. La libéralité de la France en matière de choix de ses clients et de transferts de compétences a permis à Paris de devenir le troisième exportateur d’armes au monde. Ainsi, la vente d’armes à des pays fortement pointés du doigt dans des attaques contre les Droits humains doit nous interroger.