Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2018 (1ère lecture) PREMIÈRE PARTIE (n° 107 , 108 , 109, 110, 111, 112, 113, 114) |
N° I-374 22 novembre 2017 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. CAPUS, MALHURET, BIGNON, Alain MARC, CHASSEING, WATTEBLED, DECOOL, GUERRIAU, FOUCHÉ et LAGOURGUE et Mme MÉLOT ARTICLE 12 |
I. – Alinéa 6
Après les mots :
actifs immobiliers
insérer le mot :
bâtis
II. – Alinéa 18
Après les mots :
droits immobiliers
insérer le mot :
bâtis
III. – Alinéa 19
Après les mots :
droits immobiliers
insérer le mot :
bâtis
IV. – Alinéa 97
Rédiger ainsi cet alinéa :
« Art 976. – I. – Sont exonérés le foncier non-bâti, les espaces naturels et les propriétés rurales.
V. – Alinéas 98 à 104
Supprimer ces alinéas.
VI. – Alinéa 128
1° Après les mots :
au titre des revenus
insérer les mots :
fonciers bâtis
2° Supprimer les mots :
et produits
3° Après les mots :
du total des revenus
insérer les mots :
fonciers bâtis
4° Après les mots :
par l’article 156
Supprimer la fin de cet alinéa.
VII. – Après l’alinéa 128
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
« Les revenus fonciers ruraux ne sont pas pris en compte dans les revenus fonciers bâtis mondiaux nets.
VIII. – Alinéa 131
après les mots :
plus-values
insérer le mot :
immobilière
IX – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
... – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Objet
Cet amendement vise à rééquilibrer la fiscalité immobilière mise en place par l’article 12 du projet de loi de finances pour 2018, en préservant le foncier non-bâti, les espaces naturels et les propriétés rurales de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI).
En effet, en l’état de la rédaction de cet article, les espaces naturels allaient devenir les biens les plus taxés de France. Or, ces biens ont un taux de rendement très bas, voire nul, d’où des conséquences évidentes en termes d’artificialisation, de mise en production plus intensive, ou encore de fragmentation.
Cette nouvelle législation est contraire à la politique européenne en matière de biodiversité, qui vise au contraire à soutenir la rémunération des services éco-systémiques et à investir dans le capital naturel.