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Direction de la séance

Projet de loi

Nouvelles libertés et protections pour les entreprises et les actif-ve-s

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 662 , 661 )

N° 534

9 juin 2016


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. WATRIN, Mmes COHEN, DAVID, ASSASSI

et les membres du groupe communiste républicain et citoyen


ARTICLE 2


Alinéa 343

Après le mot :

hebdomadaire

rédiger ainsi la fin de cet alinéa :

de vingt-quatre heures ou, le cas échéant, à l’équivalent mensuel de cette durée sauf durée minimale inférieure prévue par une convention ou un accord de branche étendu.

Objet

Le projet de loi fait disparaître le contenu de l’article L. 3123-4-1 du code du travail qui fixait la durée minimale hebdomadaire pour les salariés à temps partiel à 24 heures comme un impératif et impose désormais uniquement la fixation d’une durée minimale. Cette suppression est absurde quand on rappelle que la fixation d’une telle durée minimale a été présentée comme l’une des avancées de la loi de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013.

Alors que le travail à temps partiel concerne le plus souvent des femmes ou des travailleurs précaires dans des secteurs d’activité paupérisées, il devient au contraire urgent de de renforcer les garanties pour ces salariés. L’auteur de cet amendement de repli souhaite donc le rétablissement dans les dispositions d’ordre public de la durée minimale de 24 heures par semaine pour les salariés à temps partiel.