Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2016 (1ère lecture) SECONDE PARTIE MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES (n° 163 , 164 , 170) |
N° II-34 rect. ter 20 novembre 2015 |
AMENDEMENTprésenté par |
|
||||||||
M. BOULARD, Mmes GUILLEMOT et CONWAY-MOURET et M. BIGOT ARTICLE 58 |
I. – Alinéa 183, première phrase
Rédiger ainsi cette phrase :
De 2017 à 2021, lorsque, pour une commune, la baisse du montant perçu au titre de la dotation globale de fonctionnement, le cas échéant diminué du prélèvement opéré en application du 2° de l’article L. 2336-3, par rapport au montant perçu en 2016 excède 25 % de ses recettes réelles de fonctionnement, cette commune perçoit, l’année suivante et jusqu’en 2021, une attribution au titre de la dotation globale de fonctionnement au moins égale à celle perçue l’année précédente.
II. – Alinéa 184, première phrase
Rédiger ainsi cette phrase :
À compter de 2017, lorsque, pour une commune, la baisse annuelle du montant perçu au titre de la dotation globale de fonctionnement, le cas échéant diminué du prélèvement opéré en application du 2° de l’article L. 2336-3, excède 10 % de ses recettes réelles de fonctionnement, une attribution au titre de la dotation globale de fonctionnement au moins égale à celle perçue l’année précédente.
Objet
Le présent amendement vise à compléter le VI introduit par amendement du Gouvernement (n°1111) lequel permet (selon les termes de son exposé des motifs) : « de s’assurer qu’aucune commune n’enregistre une réduction rapide et importante de sa DGF du fait de la réforme de cette dotation (à compter de 2017), de la progression de la péréquation et de la contribution au redressement des finances publiques ».
Le présent amendement précise que s’agissant de la progression de la péréquation, il doit être tenu compte de la péréquation verticale (DSU et DSR) mais également du fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC).
En effet, le souci de plafonner le montant de la perte interannuelle de ressources, en fonction des recettes réelles de fonctionnement, doit porter sur l’addition des contraintes : prélèvement opéré au titre de la contribution au redressement des finances publiques, (le cas échéant) écrêtement sur la dotation forfaitaire opéré pour financer la progression de la DSU et de la DSR, (le cas échéant) mise en œuvre de la réforme de la DGF, mais aussi (le cas échéant) prélèvement opéré au titre du FPIC.