Direction de la séance |
Projet de loi Financement de la sécurité sociale pour 2014 (1ère lecture) (n° 117 , 126 , 127) |
N° 125 rect. 12 novembre 2013 |
AMENDEMENTprésenté par |
|
||||||||
M. MILON, Mmes BOOG et BRUGUIÈRE, M. CARDOUX, Mme CAYEUX, M. de RAINCOURT, Mme DEBRÉ, M. DÉRIOT, Mme DEROCHE, M. GILLES, Mmes GIUDICELLI et HUMMEL, M. HUSSON, Mme KAMMERMANN, MM. LAMÉNIE, LONGUET et PINTON, Mme PROCACCIA et MM. SAVARY et MAYET ARTICLE 38 |
Alinéa 21
Compléter cet alinéa par les mots :
ainsi que le patient, qui peut s’y opposer
Objet
La prescription d’un médicament biologique par le médecin est très technique et tient compte du profil de chaque patient. La substitution par le pharmacien, même en initiation de traitement, n’est pas appropriée : le pharmacien est dans l’impossibilité de savoir si le patient est naïf de traitement, dans le cas fréquent où le patient n’aurait pas de dossier pharmaceutique.
En outre, la majorité des prescriptions de biosimilaires concernera des médicaments entièrement nouveaux, destinés à traiter des maladies graves et complexes (maladies du système immunitaire, cancer, maladie dégénérative). Aucun recul ni données de suivi de leurs effets sur ces populations de patients ne sont à ce jour disponibles alors que les biomédicaments de référence bénéficient eux, en moyenne, d’un recul d’une dizaine d’années de traitement des patients.
Afin de respecter le droit des patients, il apparait souhaitable de prévoir expressément que le pharmacien prévienne le patient au moment de la substitution et que ce dernier dispose d’un droit de refus à la substitution de son traitement.
Tel est le sens de cet amendement.