Direction de la séance |
Proposition de loi Simplification des normes (1ère lecture) (n° 38 , 37 , 25, 26, 58) |
N° 23 rect. 23 octobre 2012 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. HOUPERT, Pierre ANDRÉ, Gérard BAILLY, BAS, BEAUMONT, BELOT, BIZET, CALVET, CAMBON, CHAUVEAU, CLÉACH, COURTOIS, de LEGGE, de MONTGOLFIER et de RAINCOURT, Mme DEROCHE, M. DOUBLET, Mme DUCHÊNE, MM. Bernard FOURNIER, GOURNAC, GROSDIDIER, GRIGNON, HUMBERT, HURÉ, KAROUTCHI, Daniel LAURENT, LEFÈVRE, LORRAIN, MILON, PINTON, PONIATOWSKI, RETAILLEAU, REVET, SAVIN et SIDO, Mme SITTLER et M. VIAL ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28 |
Après l'article 28
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 2224-11 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Ils peuvent comporter en recettes des subventions d’investissement provenant de fonds communautaires. »
Objet
Jusqu’en 2007, le FEOGA Orientation pouvait concourir aux investissements des communes rurales en matière d’eau et d’assainissement, à hauteur de 30 % du coût des travaux. Pour la période de programmation 2007-2013, les travaux d’eau et d’assainissement ne sont plus éligibles aux concours du FEADER, qui a succédé au FEOGA Orientation.
Ainsi, les communes rurales ne peuvent plus compter que sur les éventuelles subventions de l’agence de l’eau. Même si quelques conseils généraux interviennent encore de manière marginale, les communes doivent trop souvent renoncer aux travaux de mise aux normes en matière d’eau et d’assainissement, qui dépassent largement leurs capacités financières. En effet, hors des zones fortement peuplées, le nombre d’abonnés aux réseaux d’eau et d’assainissement ne permet pas d’amortir raisonnablement ces investissements, extrêmement onéreux. Dans sa forme actuelle, la suppression des concours du FEADER a donc grandement contribué à accroitre l’inégalité territoriale, au détriment d’une véritable politique d’aménagement du territoire.
L’Union européenne est prescriptrice de normes, mais ses engagements financiers ne correspondent pas aux objectifs posés. Cet amendement tend donc à prévoir de nouveau la possibilité d’un financement complémentaire des services publics d’eau et de l’assainissement par des fonds communautaires. Il pose le principe : « prescripteur = payeur ».