Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2013 (1ère lecture) SECONDE PARTIE MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES (n° 147 , 148 , 154) |
N° II-39 28 novembre 2012 |
AMENDEMENTprésenté par |
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M. MARSEILLE ARTICLE 68 |
Avant l'alinéa 1
Insérer un alinéa ainsi rédigé:
Le 1 du II de l’article L. 2336-1 du code général des collectivités territorial est ainsi modifié :
1° A la première phrase, les années : « 2014 et 2015 » sont remplacés par les années : « 2014, 2015 et 2016 » ;
2° A la première, les nombres : « 150, 360, » sont remplacés par les nombres : « 150, 200, 360 » ;
3° A la seconde phrase, l'année : « 2016 » est remplacée par l'année : « 2017 ».
Objet
Pour élargir le consensus sur le bien-fondé de la péréquation, il importe de s’assurer de la capacité des budgets des collectivités concernées à faire face à la diminution de leurs ressources budgétaires. Aussi, cet amendement vise à inscrire le fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC) dans la durée et, pour ce faire, d’éviter tout caractère confiscatoire du prélèvement. À cette fin, il est proposé de fixer à 200 millions d’euros le montant du FPIC pour 2013 (et concomitamment de lisser jusqu’en 2017 la montée en charges du fonds).
En effet, le prélèvement opéré au titre du FPIC n’est pas isolé mais intervient, pour la très grande majorité des collectivités concernées, alors qu’un recul global de la DGF est observé du fait de la ponction sur la dotation de complément de garantie et/ou de la baisse de la dotation de compensation part salaire. Ce n’est donc pas uniquement les effets du FPIC pris isolément qu’il convient d’évaluer mais bien l’addition de différentes ponctions qui vont s’additionner en 2013.
En fixant à 200 millions d’euros le montant du FPIC pour 2013, on offre la possibilité aux collectivités bénéficiaires de voir leurs ressources au titre du fonds augmenter, toutes choses égales par ailleurs, de +30% entre 2012 et 2013. Et ce, tout en permettant aux collectivités prélevées d’ajuster raisonnablement la baisse leurs dépenses de fonctionnement.