Direction de la séance |
Projet de loi Réforme des collectivités territoriales (1ère lecture) (n° 170 , 169 , 171) |
N° 35 rect. 19 janvier 2010 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mme GOURAULT et MM. DENEUX, SAUGEY et ZOCCHETTO ARTICLE 30 |
Alinéas 5, 11 et 18
Supprimer ces alinéas.
Objet
Cet amendement vise à supprimer les dispositifs exceptionnels de dissolution, de fusion ou de modification du périmètre des syndicats intercommunaux et mixtes, prévus en 2013.
La rationalisation des syndicats doit être recherchée ; il semble raisonnable de réduire le nombre de syndicats.
Néanmoins, certains syndicats sont indispensables, soit parce qu’ils permettent d’atteindre sur une très grande échelle des seuils de rentabilité importants (les grands syndicats mixtes d’électricité, de déchets…), soit parce qu’ils correspondent à un contexte particulier d’organisation des services publics (réseaux d’eau, regroupement pédagogique…).
Une réflexion préalable est donc nécessaire, la recherche de solution et leur intégration dans les communautés ne pourra réellement aboutir qu’à moyen terme.
Aussi, les dispositifs envisagés par le projet de loi apparaissent suffisants :
- La relance, dès 2011, des schémas départementaux élaborés en concertation avec les élus et la CDCI devrait permettre de dresser un état des lieux et de tracer les principales pistes de rationalisation à moyen terme du nombre des syndicats.
- L’assouplissement, en 2012, des conditions de dissolution, de modification de périmètre ou de fusion devrait permettre de réduire le nombre des syndicats jugés inutiles et/ou redondants.
Par ailleurs, le projet de loi prévoit de faciliter durablement les conditions de la rationalisation des syndicats :
- en créant une nouvelle possibilité de fusion de syndicats (intercommunaux et mixtes),
- en facilitant leur dissolution ;
- et en renforçant la substitution des communautés aux syndicats intercommunaux et mixtes.
Dans ce contexte, toute idée ou principe d’une date butoir n’est pas utile et semble contre-productif.
Les pouvoirs exorbitants confiés au préfet en 2013 pourraient être interprétés comme une défiance envers les élus à pouvoir juger de l’évolution des syndicats dans le temps.