Direction de la séance |
Projet de loi Grenelle de l'environnement (1ère lecture) (n° 42 , 165 ) |
N° 503 rect. 27 janvier 2009 |
SOUS-AMENDEMENTà l'amendement n° 58 rect. de la commission des affaires économiques et du Plan présenté par |
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M. BIWER et les membres du groupe Union Centriste ARTICLE 17 |
Compléter le deuxième alinéa du III de l'amendement n° 58 par une phrase ainsi rédigée :
Le développement de l'énergie éolienne ne devra pas entraîner un accroissement des réserves d'ajustement délivrées par des centrales thermiques.
Objet
Les objectifs fixés par le Grenelle de l'environnement induisent une multiplication par 10 du parc actuel de l'éolien afin de contribuer de manière significative à la réduction des émissions de CO2.
Or, des études très sérieuses laissent à penser que du fait que les éoliennes ne fonctionnent, en moyenne, que 25 % du temps et qu'il s'agit, en tout état de cause, d'une énergie aléatoire liée aux aléas météorologiques, la montée en puissance de cette énergie à l'horizon 2020, avec une puissance installée de 25.000 mégawatts, pourrait nécessiter un accroissement significatif des réserves d'ajustement qui ne pourront vraisemblablement provenir que de centrales thermiques, par définition, très polluantes.
Par ailleurs, on n'ose imaginer quelle serait la situation au cours de l'hiver 2020, si un anticyclone persistant privait de vent notre pays pendant plusieurs jours, rendant ainsi indisponible la totalité du parc éolien alors que celui-ci serait censé délivrer 25.000 mégawatts de puissance !