Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2008 (1ère lecture) SECONDE PARTIE MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR (n° 90 , 91 , 92, 93) |
N° II-194 rect. 6 décembre 2007 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. Christian GAUDIN, ADNOT, RETAILLEAU, MERCIER, BADRÉ et SOULAGE Article 33 (Etat B) |
Modifier comme suit les crédits des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d'engagement | Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | Crédits de paiement |
| + | - | + | - |
Formations supérieures et recherche universitaire |
| 1.000.000 |
| 1.000.000 |
Vie étudiante |
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Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires |
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Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources |
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Recherche spatiale |
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Recherche dans le domaine des risques et des pollutions |
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Recherche dans le domaine de l'énergie |
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Recherche industrielle |
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Recherche dans le domaine des transports, de l'équipement et de l'habitat |
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Recherche duale (civile et militaire) |
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Recherche culturelle et culture scientifique |
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Enseignement supérieur et recherche agricoles | 1.000.000 |
| 1.000.000 |
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TOTAL | 1.000.000 | 1.000.000 | 1.000.000 | 1.000.000 |
SOLDE | 0 | 0 |
Objet
Les modalités de calcul de l'aide accordée par l'Etat aux établissements d'enseignement supérieur privés n'ont pas été définies par la loi dite « Rocard » du 31 décembre 1984. Le montant de la dotation est fixé par le décret n 86-1171 du 31 octobre 1986 modifié par le décret n°2003-1003 du 14 octobre 2003.
Or l'application du décret d'octobre 2003 n'a pas été correcte. Selon un rapport d'audit du conseil général de l'agriculture, de l'alimentation et des espaces ruraux[1] « les différentes mesures de régulation budgétaire n'ont pas permis à l'Etat de respecter intégralement les engagements pris à l'égard des établissements d'enseignement privés dans le cadre de l'application du décret d'octobre ». Le retard cumulé fin 2007 atteindrait 3,75 millions d'euros.
La dette, non contestée par le ministère de l'agriculture, devrait faire l'objet d'un plan de résorption, comme préconisé dans le rapport sur la mission « Recherche et enseignement supérieur ».
Cet amendement a pour objet d'amorcer cette résorption. Il organise une certaine solidarité entre les établissements d'enseignement supérieur privés, puisqu'il s'agit de ventiler les crédits supplémentaires votés par l'Assemblée nationale en faveur de l'enseignement supérieur privé soit 5 millions d'euros. Un million d'euros sur ces 5 millions d'euros est ainsi transféré du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » (action n° 4 Établissements d'enseignement privé) vers le programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricoles » (action n° 1 Enseignement supérieur).