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Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2007

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 77 , 78 , 79)

N° II-103 rect.

1 décembre 2006


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. SEILLIER et MOULY, Mme Bernadette DUPONT, MM. DARNICHE, du LUART et LARDEUX, Mme HERMANGE, M. BAILLY et Mmes ROZIER et DESMARESCAUX


Article 34

(ÉTAT B)


 

Modifier comme suit les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré
Dont Titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré
Dont Titre 2

 

 

 

 

Vie de l'élève
Dont Titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés
Dont Titre 2

15 000 000

 

 

15 000 000

 

15 000 000

 

 

15 000 000

 

Soutien de la politique de l'éducation nationale
Dont Titre 2

 

15 000 000

 

15 000 000

 

15 000 000

 

15 000 000

Enseignement technique agricole
Dont Titre 2

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

 

Cet amendement vise à maintenir les effectifs de l'enseignement privé, compte tenu de l'évolution du nombre d'élèves scolarisés qu'il connaît, et alors que le maintien du maillage scolaire, essentiel pour le dynamisme de notre ruralité, devient de plus en plus difficile dans de nombreux départements.

Les crédits du programme enseignement privé du premier et du second degré sont établis en référence à ceux de l'enseignement public avec l'application d'une mesure non écrite : 20 % des efforts demandés à l'enseignement public pour la réduction des postes d'enseignement sont appliqués à l'enseignement privé sous contrat, ceci sans tenir compte des réalités et résultats propres au secteur sous contrat et pas davantage de la règle générale de parité pour les moyens établie par la loi et la réglementation.

En effet, l'enseignement privé sous contrat ne dispose que de 11.5 % des crédits pour 20 % d'élèves scolarisés. Le coût moyen de l'élève de l'enseignement privé sous contrat pour l'État, dans le secondaire, est inférieur à 38 % à celui de l'enseignement public.

Par ailleurs, l'enseignement privé sous contrat ne dispose d'aucun poste équivalent temps plein sans classe ni activité pédagogique sur les 32 000 calculés par la Cour des Comptes.

L'enseignement privé sous contrat, depuis quelques années, ne perd pas d'élèves et voit au contraire son effectif stabilisé ou en légère croissance alors même que le manque de moyens fait croître le nombre d'élèves refusés dans de nombreuses régions.

De même, les taux d'encadrement pédagogique sont supérieurs à ceux de l'enseignement public dans le premier degré et au moins équivalent dans le second degré.

L'objet de cet amendement est donc de conserver les 300 postes équivalents temps plein devant élèves pour l'enseignement privé, dont la suppression a été annoncée à la rentrée 2007.

En conséquence, le présent amendement a pour objet

de réduire de 15.000 000 euros les crédits de l'action n° 1 « Pilotage et mise en œuvre des politiques éducatives et de recherche » du programme 214 « Soutien de la politique de l'éducation nationale »,

et d'augmenter à due concurrence les crédits des actions n°3 « Enseignement au collège » (pour 7.500 000 euros, ) et n° 4 « Enseignement général et technologique en lycée » (pour 7.500.000 euros) du programme n° 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés ».



NB :La rectification porte sur la liste des signataires.