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Direction de la séance

Projet de loi

initiative économique

(1ère lecture)

(n° 170 , 217 )

N° 292 rect.

26 mars 2003


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Retiré

MM. ADNOT, DARNICHE, DOUBLET, FLANDRE et TÜRK


ARTICLE 8


I. – Rédiger comme suit les deux premiers alinéas du I de cet article :

L'article L. 161-1-1 du code de la sécurité sociale est ainsi rédigé :

 « Art. L. 161-1-1.- Par dérogation aux dispositions en vigueur, les créateurs ou repreneurs d'une entreprise non agricole, au sens de l'article L. 351-24 du code du travail, bénéficient, au titre de cette nouvelle activité, d'une exonération dégressive des cotisations d'assurances sociales, des allocations familiales, des accidents du travail et des maladies professionnelles, sur les gains et rémunérations définies à l'article L. 242-1 pour chacune des embauches des dix premiers salariés pendant les trois années qui suivent la création ou la reprise d'entreprise. Les cotisations dues au titre de chacune de ces embauches font l'objet d'un allègement égal à 100% la première année, 66% la deuxième année, et 33% la troisième année. Sont exclues du bénéfice des dispositions du présent article, les cotisations dues sur les gains et rémunérations des mandataires sociaux et des administrateurs, ainsi que celles dues par toute entreprise créée dans le cadre d'une reprise d'activités préexistantes.

II. – En conséquence, dans le III de cet article, remplacer la référence :
L. 161-1-2
par la référence :
L. 161-1-1

III. – Pour compenser les pertes de recettes résultant du I ci-dessus, après le I de cet article, insérer un paragraphe ainsi rédigé :

... - Les pertes de recettes pour les organismes de sécurité sociale résultant des allègements de charges sociales visés à l'article L. 161-1-1 du code de la sécurité sociale pour les entreprises nouvelles sont compensées à due concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Objet

Cet amendement vise à alléger les charges sociales qui pèsent sur les entreprises nouvelles en proposant une exonération des charges sociales limitée dans le temps et dégressive pour les dix premiers emplois crées.
L'adoption de cet amendement marquerait une volonté forte en faveur de la création d'entreprise, tout en représentant un "investissement" intelligent pour l'URSSAF, qui, en cas d'échec de l'entreprise a peu de chance de recouvrer les cotisations, mais qui, avec ce système disposerait en cas de réussite d'une source pérenne de financement compensant l'investissement initial.