Cet amendement tend à interroger le gouvernement sur ses intentions quant à une éventuelle réforme du régime des zones franches urbaines (ZFU), dont notre collègue Pierre André, dans un récent rapport d'information présenté au nom de la commission des affaires économiques, vient encore de rappeler la nécessité.
A ce titre, il vous est présenté un dispositif préconisé lors de la discussion du projet de loi de finances pour 2002 à l'initiative de votre commission des finances. Il s'agit en l'espèce de rendre moins brutale la dégressivité des exonérations de cotisations sociales patronales (A et B de cet amendement), de cotisations sociales personnelles maladie-maternité des artisans et commerçants (C de cet amendement), d'impôt sur les bénéfices (E de cet amendement) et de taxe professionnelle (F de cet amendement), pour les entreprises situées dans une zone franche urbaine.
Le droit en vigueur prévoit que, pour ces exonérations, après la période de cinq ans d'exonération à 100 %, les taux d'exonération sont de 60 % la première année, 40 % la deuxième et 20 % la troisième.
Cet amendement propose de retenir les taux de 75 %, 50 % et 25 %.