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Direction de la séance

Projet de loi

orientation et programmation pour la sécurité intérieure

(1ère lecture)

(URGENCE)

(n° 365 , 371 , 373, 375)

N° 34

29 juillet 2002


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Retiré

M. PEYRONNET, Mmes Michèle ANDRÉ, BLANDIN, BERGÉ-LAVIGNE et CERISIER-ben GUIGA, MM. BOULAUD, CHARASSE, DEBARGE, DREYFUS-SCHMIDT, FRIMAT, Charles GAUTIER, LAGAUCHE, MAHÉAS, MASSERET, ROUVIÈRE, SUEUR

et les membres du Groupe socialisteet apparentés


Article 1er

((Annexe I))


Remplacer les deux dernières phrases du onzième alinéa de l'introduction de l'annexe I par deux alinéas ainsi rédigés :
Cette délinquance se caractérise également par le rajeunissement des mineurs concernés et par  une évolution dans l'accomplissement de faits graves et violents, souvent commis en groupe. D'ores et déjà, ces enfants peuvent, dès l'âge  de raison,  faire l'objet de poursuites devant des juridictions pénales ; dès 13 ans, ils  peuvent aller en prison et à partir de 16 ans, ils peuvent être placés en détention provisoire, même pour un délit.
Si les services enquêteurs doivent recevoir les moyens nécessaires pour mettre un terme à cette situation inacceptable, il convient aussi de mobiliser fortement les différents acteurs de la socialisation et de la gestion de la délinquance des mineurs.

Objet

Le texte des orientations propage cette idée fausse, et cependant largement  répandue, sur l'irresponsabilité  pénale des mineurs. Il apparaît indispensable de lutter contre cette méconnaissance des textes en rappelant la réalité des possibilités offertes par la législation en vigueur. Il convient également d'insister sur le fait que La lutte contre la délinquance des mineurs ne peut se réduire à la lutte contre la criminalité et qu'au bout du compte, l'enjeu véritable d'une politique de lutte contre la délinquance des mineurs est l'insertion du mineur délinquant, seule garantie durable du droit à la sécurité.